Artisan horloger, La Charité-sur-Loire
Si je vous dis la Nièvre ?
Moi j’ai un ami qui dit toujours dans la Nièvre, les oiseaux volent à l’envers pour pas voir la misère, c’est triste, parce que en fait, bon ce n’est pas si vrai que ça. Il y a encore cette mauvaise image de zone très rurale, et très abandonnée, donc je suis Nivernais, mais je suis Nivernais du bord de Loire, la Charité-sur-Loire, ce qui n’est pas pareil que d’être Nivernais, par exemple dans le Morvan. On a quand même une ville qui, qui est pour nous, pour nous ici, à la Charité, on a l’impression d’être dans un petit Montmartre. C’est vivant, il y a de la vie, il y a de la vie, il y a beaucoup de gens qui viennent de partout, il y a beaucoup de culture, il y a beaucoup de diversité.
Où va la Nièvre ?
Dans dix, vingt ans, on pourrait très bien imaginer, que les endroits les plus reculés, ou les plus mal desservis, risquent de perdre encore plus de population, que les seuls endroits qui vont continuer à grandir en population, seraient au bord de Loire, par exemple, la Charité-sur-Loire, Cosne-sur-Loire, Nevers, ça ça serait éventuellement les parties qui pourraient se repeupler, se redynamiser, mais tout ce qui va être plus dans les terres va vraiment perdre de la population, ça risque d’être abandonné, de mourir.
Pour bien vivre sur le territoire, que faut-il changer ?
Bah les gens ont envie, ont envie que des entreprises, de belles entreprises s’installent, des entreprises qui auraient besoin de beaucoup d’ouvriers, même du pharmaceutique, éventuellement. Une manufacture de produits de luxe, ou autres, ici, ça, ça marcherait très bien.